Un registre de sécurité est un carnet qui recense tous les suivis et contrôles qui concernent les installations des bâtiments concernés par cette mesure. Ce document permet d’assurer que toutes les vérifications relatives à la sécurité de l’établissement ont été réalisées. D’ailleurs, ce registre est réglementé par la loi et est obligatoire pour les catégories d’établissements qui vont être expliquées ici-bas.
Registre de sécurité, pour qui ?
Ce registre concerne deux catégories d’établissement : les établissements recevant du public (ERP) et les établissements recevant des travailleurs (ERT).
Pour la première catégorie, c’est-à-dire les ERP, ce document doit recenser chaque modification et intervention se rapportant à la sécurité. En effet, que ce soit une modification au niveau des alarmes, du système électrique ou des équipements anti-incendie, la commission sécurité de l’établissement doit impérativement l’inscrire sur ce document. Il s’avère que les informations contenues dans ce registre vont démontrer les efforts réalisés pour sécuriser le bâtiment, surtout dans le cas où le pire venait à survenir. De toute manière, la non-présentation ou la non-conformité de ce document entrainent une pénalité de 500 euros pour l’établissement.
En second lieu, le registre de sécurité touche les ERT. Là, ce sont les chefs d’entreprises et les responsables sécurité qui doivent répondre à sa bonne tenue.
Pourquoi un registre de sécurité ?
Il est évident qu’un registre de sécurité est indispensable pour garantir la sécurité des personnes fréquentant le lieu en question. Ainsi, il existe des installations et des équipements qui doivent faire l’objet de contrôles périodique. On peut citer par exemple les ascenseurs, les installations électriques ou les équipements de protection incendie.
En cas d’incidents, ce registre permet de remonter aux dernières interventions réalisées et de vérifier la conformité de ces interventions aux lois en vigueur.