Tout ce qui est possible de faire dans une copropriété est précisé dans le règlement intérieur. Ce dernier détermine les parties sur lesquelles le copropriétaire à la main et différentes règles impactant les choix de décoration des copropriétaires.
Les parties communes et les parties privatives
Le concept clé est donc la différenciation entre les parties communes et les parties privatives. Les premières correspondent aux endroits qui sont communs à plusieurs copropriétaires. Cela peut être un couloir, le hall d’entrée, l’ascenseur, le garage… Dans ces lieux, il est impossible de changer la décoration de façon autonome. Tous les changements doivent être approuvés par la majorité des copropriétaires lors d’un vote et sont discutés lors des assemblées générales. Pour plus d’informations sur la location, rendez-vous sur ode22.org.
Ainsi, s’il est possible de mettre un autocollant sur sa boite aux lettres ou de poser le paillasson de son choix devant son entrée, il est interdit de changer la porte ou la couleur de sa boîte aux lettres. Cela impacterait la cohérence visuelle de la copropriété.
Grande liberté dans les parties privatives
Les parties privatives sont donc les lieux dont vous possédez seul la jouissance. Il s’agit de votre appartement, votre garage/cave/grenier et votre balcon. Vous pouvez aménager ces lieux comme vous le souhaitez. Faites cependant attention si vos rénovations nécessitent de casser tout ou partie d’un mur. En effet, abattre une cloison est autorisé. Par contre, vous n’avez pas le droit de toucher à un mur porteur même pour faire une simple ouverture dans le cadre d’une cuisine ouverte sur le salon. Si vous le faites, la copropriété peut exiger que vous remettiez le mur dans son état d’avant. Ce type de travaux est donc à discuter lors d’une assemblée générale.
Pour le balcon, beaucoup de règlements ont pris des dispositions pour interdire les canisses ou même les étendoirs pour le linge. Peu respectées par les habitants, ces règles sont parfois défendues par les syndics. Cela est gênant pour le copropriétaire d’avoir de telles restrictions pour une partie privative. Il existe aussi des arrêtés municipaux, que vous êtes obligés de suivre, qui limite votre droit de jouissance sur les balcons.
C’est notamment le cas à Paris. Si vous avez l’occasion de visiter la capitale, vous vous rendrez compte que la plupart des façades sont identiques. C’est une obligation et la Mairie impose même un ravalement de façades régulier.
Avant de commencer vos travaux, anticipez les éventuels problèmes en contactant votre syndic de copropriété. Il pourra vous dire exactement ce qu’il en est.