L’utilisation du zinc comme revêtement de la toiture est bien récente. Pourtant, la toiture en zinc commence à avoir de la côte dans le domaine de la couverture. Cependant, avant d’opter pour ce type de toiture, il faut bien tenir compte des contraintes mécaniques et des conditions climatiques, car la dimension et l’épaisseur de la plaque en zinc, qui va servir de revêtement de la toiture, en dépendent. Le zinc peut couvrir une toiture en pente ou une toiture arrondie. La longueur du panneau en zinc varie suivant la pente de la toiture. S’il est destiné à une toiture pentue, plusieurs systèmes de jonction peuvent être utilisés tels que le système d’une travée unique, le système à ressaut et le système à agrafage. La largeur du panneau en zinc est choisie suivant la force du vent au sein d’une zone géographique. Elle ne doit pas dépasser 500 mm pour les zones où les forces des vents sont importantes.
Avantages et inconvénients d’un toit en zinc
– Une toiture en zinc est très avantageuse, car elle peut atteindre une durée de vie supérieure à 50 ans. D’ailleurs, elle résiste bien aux intempéries et à la corrosion. De plus, elle est légère. De ce fait, elle est facile à manipuler.
– Néanmoins, on peut également noter quelques inconvénients d’une toiture en zinc. Son installation doit être autorisée par les réglementations locales. D’ailleurs, les travaux de pose d’une toiture en zinc sont compliqués. De ce fait, ils nécessitent l’intervention des artisans zingueurs tels qui se trouvent au sein de l’entreprise de toiture dans le 46. Une toiture en zinc est plus ou moins chère par rapport à d’autres types de toitures.
Les travaux de pose d’une couverture en zinc
Pour les travaux de pose des plaques en zinc pour une toiture, il faut procéder par les étapes suivantes :
– Il faut d’abord isoler la toiture par l’extérieur, c’est-à-dire la pose des matières isolantes se fait avant la pose du revêtement de la toiture.
– Ensuite, il faut mettre en place de caissons chevronnés sur les pannes. Ils sont posés dans le sens de la pente et doublés d’un contre-liteau pour favoriser la circulation de l’air.
– Suite à cela, il faut confectionner le voligeage qui est fixé sur les rehausses, avec des planches larges de 10 cm au moins et épaisse de 18 cm. Il faut créer un joint libre de 5 mm entre chaque rangée de planches.
– Après, il faut mettre en place les tasseaux qui sont posés dans le sens de la pente. L’écartement entre ces tasseaux varie en fonction de la largeur des bacs.
– Il faut ensuite mettre en place les pattes à tasseaux, qui sont glissées sous les tasseaux et espacées de 50 cm, la première patte est fixée à 10 cm de la gouttière et la dernière à 10 cm du faîtage.
– Après, il faut mettre en place la bavette de raccordement à la gouttière.
– Suite à cela, il faut mettre en place les bacs de zinc de bas en haut. Ils sont posés entre chaque tasseau et fixés aux pattes déjà installées. Les pattes sont repliées dessus pour tenir le rebord du bac.
– Ensuite, il faut mettre en place les couvre-joints qui sont placés sur les tasseaux de bas en haut.
– Enfin, il faut mettre en place le couvre-joint plié sur place ou le couvre joint spécial déjà plié pour assurer l’étanchéité du faîtage.