Les propriétaires américains ont des goûts et des habitudes différents des Français. Ce qui plaît sur le marché immobilier français n’est pas forcément attirant Outre-Atlantique. Voici quelques exemples.
Les Américains aiment les grandes dimensions
Le petit studio parisien avec vue sur la Tour Eiffel peut être attrayant pour un touriste qui vient une semaine, mais pour la vie de tous les jours, ce type d’habitation est totalement impossible pour la majorité des Américains. Ils adorent les grands espaces ouverts. D’ailleurs, si vous souhaitez investir dans un bien aux USA, vous verrez rapidement que les superficies moyennes des maisons se situent aux alentours de 150 à 200 mètres carrés, alors que l’on trouve majoritairement des biens d’une centaine de mètres en France. Les prix sont d’ailleurs moins élevés alors que le salaire est supérieur. Cela avantage les acheteurs. Évidemment, il y a aussi une grande différence de prix entre les villes et même les Etats.
À l’intérieur des maisons, c’est la même chose : il faut de l’espace, de la liberté ! Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’ils sont les créateurs de la cuisine américaine, cette grande pièce ouverte sur le salon qui permet à tous de vivre des moments conviviaux. Les hauteurs sous plafond sont plus hautes et la minuscule salle de bain n’existe plus depuis longtemps.
Le bien atypique est rare
L’atypique est recherché par beaucoup de Français sans qu’ils ne sachent forcément mettre une description de leurs souhaits derrière. En fait, nous aimons la surprise en trouvant de grandes combles aménageables ou un jardin boisé au fond de la cour. Aux Etats-Unis, l’atypique est très rare et ne s’exprime qu’à travers des acquisitions très chères. Les propriétaires vivent majoritairement dans des maisons de banlieue où toutes les rues du quartier sont perpendiculaires, les allées des maisons similaires, le jardin derrière recouvert d’une pelouse… Quand on passe pour la première fois dans ces quartiers, on a rapidement l’impression de voir la même maison répétée partout.
Moins de clôtures pour moins d’intimité
En France, on apprécie se cacher derrière une grande clôture pour demeurer invisible. Dans beaucoup de quartiers résidentiels aux Etats-Unis, il n’y a pas ce désir de grande intimité. La porte d’entrée est accessible directement, sans devoir passer un portail à l’entrée du terrain et une simple porte donnant accès au jardin situé derrière marque la frontière.
Dans les appartements, il est également très surprenant de voir le peu de personnes mettant des rideaux alors que nous sommes de notre côté traumatisés à l’idée de savoir que nos voisins puissent nous voir. Le réalisateur Hitchcock s’en est même inspirée pour son fil « Fenêtre sur cour ».